Après une nuit où nous aurons entendu tonner l'orage au-dessus du massif voisin sans nous prendre une goutte, nous nous levons dans le petit matin.
Le soleil émerge doucement au-dessus des montagnes.
Avant que nous reprenions notre chemin, je vais faire un petit tour en aval du refuge, en suivant le torrent. Je tombe sur un petit coin de paradis.
Ça donne presque envie de tout plaquer pour venir vivre en ermite ici. Durant quelques instants le temps s'arrête, j'oublie le monde entier pour profiter du seul instant présent.
Mais retour à la réalité, il faut repartir ! Direction plein Ouest le long du torrent, face au massif d'Ausseillas.
Derrière regard en arrière avant de grimper, la lumière rend le paysage presque irréel. Puisse cet endroit rester à jamais vierge des hommes. Vraiment.
D'autres troupeaux paissent sur ce versant. Les plus jeunes vaches sont si curieuses qu'elles se laissent caresser.
Les pentes sont couvertes d'iris, c'est superbe. Suivant l'exposition des versants, la floraison est plus ou moins avancée.
Nous suivons toujours le torrent idyllique qui forme des petites cascades à mesure que la pente augmente.
L'action conjointe du vent, de la pluie et de la neige a sculpté cette dentelle dans la pierre.
Autre belle surprise que cette orchis vanille (Nigritella rhellicani).
Encore un névé... assez gros pour que l'on puisse marcher dessus sans risque. Hedgie fait la folle dans la neige.
Là où la neige vient de fondre, les iris pointent le bout de leurs feuilles... dépêchez-vous, l'automne approche !
Et ça monte, toujours plus raide. Le sommet est proche.
Dernier regard en arrière (c'est beau !)...
... et nous franchissons le massif au col des Pichouses à 2374m. Wouaaaaaa ! On en oublie la longue montée !
Le panorama sur la vallée d'Arre est magnifique. On aperçoit le pic du Midi d'Ossau ; l'Espagne est juste derrière.
Nous longeons le flanc de la montagne à travers l'estive et les pierriers pour rejoindre le GR10. Cela fait du bien de retrouver un chemin ! Nos pieds nous en remercient.
Il faut maintenant monter jusqu'à la Hourquette d'Arre, à 2465m.
Ouf, finies les montées ! Mais la descente s'annonce longue, nous devons perdre plus de 1000m d'altitude.
Nous suivons le GR10 le long du lac d'Anglans, jusqu'à son retour à la Gourette.
Les derniers kilomètres sont parcourus en mode automatique, tous les muscles crient leur douleur !
Une dernière photo souvenir pour L'Oréal :
Hedgie fait la fière, mais elle était aussi HS que nous !
Aller courage, on y est presque...
Et enfin, la voiture et l'arrivée !
Bilan du deuxième jour : 7h de marche et 1100m de dénivelé positif.
Et bilan du week-end : 1500km de voiture aller-retour, un peu de fatique lundi au boulot, beaucoup de courbatures... Mais des paysages vierges à couper le souffle, un moral regonflé à bloc, le plaisir d'avoir fait cette rando ensemble. Et surtout l'envie de revenir là en vacances pour continuer à découvrir les Pyrénées.
Parole de savoyarde, la montagne, ya que ça de vrai ! ;)
Un nom un peu étrange pour un réseau de galeries souterraines à découvrir en spéléologie 
L'aventure s'arrête pour moi à Méaudre, Adrien ira chercher tout seul la voiture à St Nizier de Moucherotte, pour revenir me chercher ensuite au camping. Mes jambes ont déclaré forfait ! 
La vallée de Thône se dissimule dans la légère brume... due à l'humidité de l'air qui gèle tellement il fait froid ! 
Le reblochon vient du verbe "reblocher", qui signifie "traire une seconde fois". Autrefois, les agriculteurs étaient prélevés régulièrement d'une partie de leur lait en guise de taxe. Le jour du prélèvement, ils ne trayaient que partiellement leurs vaches. Une fois la taxe prélevée, ils "reblochaient" les vaches et fabriquaient avec ce lait... le reblochon. 
A gauche, avec une forme renflée, ce sont des sonnailles. Tandis qu'à droite, en forme de campanule, ce sont des clarines. On retrouve les unes et les autres au cou du bétail en alpage dès que les beaux jours reviennent. /fdata%2F3242362%2Favatar-blog-1116731151-tmpphpQfxUXU.jpg){kind=avatar}