Et voilà la première courgette de la saison !
Pour cet automne, du potimarron sera sûrement au menu.
Et à celui des voisins aussi, parce que le plant est couvert de fleurs et qu'on risque de ne pas pouvoir tout manger !
Depuis que l'on a un jardin, j'ai enfin pu faire un vrai potager en pleine terre.
L'endroit a été choisi avec soin, à l'abri du vent. Il y a un peu de travail de nettoyage...
C'est tout de même mieux. Maintenant, bêchage, et on ajoute du compost.
Voilà la terre prête à recevoir les plants. Les semis ayant, une fois de plus, été une catastrophe (je ne vais bientôt plus pouvoir accuser la météo, ça fait 3 ans que je n'y arrive pas), les petits plants achetés au marché devraient prendre le relais avec plus de succès.
Tomates, aubergines, courgette et potimarron. Et une bonne couche de paillage pour garder la fraîcheur et limiter les adventices.
3 semaines plus tard, ça pousse...
Encore plus tard, je réalise que j'ai planté les tomates trop serrées. On se croirait dans la jungle...
Tant pis. Opération tuteurage avec les moyens du bord, c'est pas très beau mais c'est efficace.
Les tomates murissent : 
L'unique pied de courgette pète le feu, le potimarron fait ce qu'il peut pour lui échapper : 
Par contre je vais devoir renoncer à ma ratatouille bio maison, les aubergines ne sont pas en grande forme...
D'ici quelques jours je récolterai mes premières courgettes ! 
Après la surprise en rentrant de vacances, il ne restait qu'à regarder la hampe florale grossir...
Le 15 juillet, l'orchidée ressemblait donc à ça :
Et petit à petit...
La dernière photo a été prise le 14 août. Un mois pour faire éclore toutes ses fleurs, la dame prend son temps !
Mais les fleurs sont toujours là aujourd'hui, aussi belles qu'au premier jour, et j'espère qu'elles dureront encore longtemps.
Cette orchidée est une Brassia 'Mystic mase'.
Les Brassia sont également appelées "orchidées araignées" en raison de la forme allongée de leurs pétales. Celle-ci a des pétales très courts par rapport à d'autres espèces de sa famille !
Ce week-end, en rentrant de vacances, je jette un oeil distrait à mon orchidée sur le bord du lavabo. Et là, que vois-je ??
Une hampe florale en préparation !
Plus d'1 an et demi après son achat, madame daigne enfin refleurir ! Il faut dire que c'est une Brassia, pas une espèce difficile, mais quand même plus que la Phalaenopsis. Pour refleurir, il lui faut impérativement un écart de température jour/nuit supérieur à 5°C, en plus des conditions de lumière et d'humidité suffisantes.
La 1ère année, elle a produit un nouveau pseudobulble sans fleurs, mais n'a pas fleuri. Alors à la fin de cet hiver, pendant la formation d'un nouveau pseudobulbe, je l'ai laissé 2-3 mois dans la montée d'escalier non chauffée, en surveillant les températures tout de même (ça aurait été bête qu'elle gèle).
Il semblerait que cela ait fonctionné ! A suivre pour la formation des fleurs...
L'arbre à caramel, ou Cercidiphyllum japonicum, est un joli petit arbre aux feuilles caduques en forme de coeur, dont la couleur évolue tout au long de la saison : bronze, puis verte et enfin orange, rouge, pourpe à l'automne.
Malgré ses nombreux atouts (pas très exigeant sur le sol, bonne résistance au froid...) il n'est pas très répandu dans les parcs ni dans les jardins, et je n'en ai jamais vu à l'état sauvage (peut-être parce qu'il vient de Chine !).
J'avais pris l'habitude quand j'allais en jardinerie de jeter un oeil sur les arbustes à feuillage décoratifs, au cas où. Soit il n'y avait rien du tout, soit il y avait seulement 1 ou 2 sujets pour plantation en pleine terre et préparés comme tel, en tige plus ou moins ramifiée de 2m de haut. Pas très adapté pour un balcon...
Et puis l'autre jour, miracle : il y avait un arbre de 2m, et au milieu de plein d'arbustes divers, un pied de Cercidiphyllum tout échevelé, d'une soixantaine de centimètres, pas très cher en plus, pas très beau non plus... Mais ni une ni deux il a atteri dans mon chariot !
De retour à l'appart, opération mise en forme : l'objectif est de transformer cet amas de branches confus et désordonné en un arbuste structuré, histoire de lui donner une bonne base pour qu'il pousse harmonieusement.
La technique de mise en forme est tirée de celle des bonsaï : donner un aspect d'arbre miniature, ou du moins un minimum structuré.
- Première chose à faire : éliminer les petits rejets à la base qui donnent un aspect négligé à l'arbuste. Il faut lui rendre un tronc net, avec le départ des branches charpentières visibles.
- Ensuite, dédensifier la couronne : pour l'instant c'est un peu le fouillis, on coupe donc toutes les petites branches qui se croisent, celles qui font "doublon", celles qui partent vers l'intérieur de l'arbuste.
- Phase suivante : compacter la forme. L'arbuste est destiné à être en pot sur le balcon, il ne doit donc pas partir trop en hauteur. On garde toutes les branches, même fines, qui structureront l'arbuste dans les 3 dimensions, c'est leur position et non leur épaisseur qui prime. On raccourcit également les 2 grandes branches principales.
- Dernière étape : haubanage des branches mal orientées. Deux des branches importantes ont une bonne position de départ, mais poussent bien trop verticalement. On accroche donc à la branche un hauban relié au sol pour l'écarter du tronc.
J'utilise une simple ficelle, qui passe autour de la branche d'un côté (un petit bout de tissu ou mousse entre la branche et la ficelle évitera le cisaillement de l'écorce) et qui est reliée à un crochet en fil de fer solide de l'autre côté. Le crochet se fixe sur le bord du pot.
Et voilà l'arbre à caramel dans son nouveau pot avec ses haubans, deux semaines plus tard.
Après la taille, j'avais plein de petites branchettes coupées. C'était dommage de donner ça aux vers du compost ! J'ai donc sélectionné 22 boutures potentielles, que j'ai trempées dans de la poudre d'hormone de bouturage.
La poudre est à base d'acide béta-indole butyrique (AIB), qui n'est autre que de l'auxine de synthèse. L'auxine est l'hormone responsable de l'allongement cellulaire chez les végétaux.
Hop dans un pot de terreau sabloneux, sous une cloche maison (une bouteille de 5L coupée à la base, et devant la fenêtre. Ya plus qu'à attendre !
Un rayon de soleil, si rare en ce moment, vient filtrer à travers la fenêtre...
Les ombelles du papyrus sont fatiguées après une saison complète de végétation. La chlorophylle déserte peu à peu l'extrémité des feuilles.
Par transparence, on distingue nettement chaque nervure, chaque détail des tissus... on pourrait presque compter les cellules !
D'ici quelques jours, toutes les ombelles jaunies et leur tige seront coupées à ras de la terre. Déjà cela fera un peu moins "jungle défraichie" dans la salle de bain, et la motte aura de la place pour donner de nouvelles pousses bien vertes et vigoureuses au printemps prochain !
Le cactus de Noël, Schlumbergera (ou Zygocactus, ou encore Epiphyllum), est une plante que toutes nos grands-mères possèdent et dont on trouve aujourd'hui de nombreux hybrides.
Il se présente sous forme de tiges succulents formées d'une succession d'articles dentelés, au bouts desquels apparaissent en automne des fleurs roses ou rouges.
La floraison est induite par des jours courts associés à une baisse des températures, situation facile à obtenir en laissant le pot à l'extérieur jusqu'à fin septembre.
En octobre, les premiers boutons floraux apparaissent :
Pendant une bonne quinzaine de jours, le bouton grossit. Quand il a atteint environ 3.5 cm, il commence doucement à se colorer.
Trois jours seulement séparent la 1ère photo de la 4ème, pendant lesquels le bouton va prendre sa teinte finale rouge et atteindre une taille de presque 10 cm !
Le 6 novembre, soit environ d'1 mois après l'apparition des boutons, la floraison est totale. Elle durera plus d'une semaine.
Ce cactus est le seul à aimer l'humidité, il ne faut pas laisser sécher complètement le substrat pendant la floraison pour éviter la chute des fleurs. Il faut éviter aussi de déplacer le pot.
Après la fin de la floraison, il est bon de laisser le substrat sec pendant 2 ou 3 semaines, afin de favoriser la floraison suivante (surtout chez les anciennes espèces). Le rempotage se fait en mars, sachant tout de même qu'une plante à l'étroit dans son pot aura une floraison plus abondante.
Le bouturage du cactus de Noël est très simple, il suffit de prélever à la belle saison un morceau de tige de plusieurs articles et de la planter dans un mélange de terreau et de sable. Il faut garder à l'humidité jusqu'à l'enracinement de la bouture.
Le calcaire est un élément que l'on retrouve en plus ou moins grande quantité dans l'eau du robinet, cela dépend de la région. Ici dans le Rhône, l'eau (et le sol) est fortement chargée en calcaire. Carte de dureté de l'eau
Conséquence : sur les plantes qui ont besoin d'un sol alcalin ou à la rigueur neutre, pas de problème, mais pour les plantes qui aiment l'acidité, les feuilles sont atteintes de chlorose.
Cette maladie se traduit par une dépigmentation des feuilles suite à l'absence de chlorophylle, mais les nervures restent vertes. Ceci est dû à une carence en minéraux, la plus courante étant la chlorose ferrique conséquente à un excès de calcaire.
Malgré un substrat de terre de bruyère et un apport d'aiguilles de pin, mon mimosa (Acacia dealbata ' Gaulois') souffre de chlorose à cause du calcaire contenu dans l'eau d'arrosage. L'été, la pluie ne suffit pas et je n'ai hélas pas la possibilité de mettre un récupérateur d'eau de pluie, il reçoit donc l'eau du robinet.
Après quelques recherches, j'ai trouvé une solution efficace : mettre 1 ou 2 cuillères à soupe de vinaigre blanc dans l'arrosoir (10L). L'acidité du vinaigre neutralise le calcaire.
On peut aussi laisser tremper une chaussette contenant de la tourbe.
Après quelques semaines avec ce principe, le mimosa devrait reprendre sa belle couleur gris-bleu, et la garder surtout... un apport immédiat de fer est cependant conseillé pour accélérer la guérison (chélate de fer que l'on trouve en jardinerie).
Seule tristesse : la chlorose a affaibli l'arbre au point que celui-ci n'a pas préparé de floraison, nous n'aurons pas de petits soleils jaunes sur les branches cet hiver 
Les orchidées du genre Phalaenopsis sont les plus répandues dans le commerce. La forme des fleurs est toujours la même, en forme de papillon d'où son nom d'orchidée-papillon, mais la taille des fleurs est plus ou moins grande et leur couleur varient du rose au blanc en passant par des jaunes ou des striées suivant l'hybride.
L'entretien d'une orchidée est à la fois facile et compliqué : elles n'ont besoin de quasiment rien une fois dans de bonnes conditions de culture, mais toutes ces conditions doivent être respectées :
- beaucoup de lumière mais pas de soleil direct
- une atmosphère humide (ou des pulvérisation d'eau régulières sur les feuilles et racines)
- un substrat adapté : des écorces de pin, de la pouzzolane... un milieu sans terre qui servira juste à maintenir la plante debout et les racines hors du contact direct de l'air.
Ces orchidées sont des épiphytes, elles poussent dans leur milieu naturel directement sur les branches moussues des arbres et trouvent dans la mousse un point d'ancrage, l'eau et les minéraux dont elles ont besoin.
Un substrat à base de terre ferait pourrir les racines. Pour l'arrosage, il suffit d'immerger le pot dans l'eau pendant 1 ou 2 minutes une fois par semaine et de le faire égoutter ensuite, il ne faut pas que les racines restent au contact de l'eau sous peine de pourrissement. L'arrosage est moins fréquent en hiver.
Une fois la floraison terminée, coupez les hampes au-dessus du 3ème ou 4ème noeud à partir de la base : vous aurez peut-être la chance de voir repartir une nouvelle branche florale.
La (re)floraison est favorisée par de grands écarts de température jour/nuit, ou à défaut par une exposition prolongée dans une pièce fraîche (16-17°C).
Il ne reste plus qu'à profiter de ces belles fleurs qui peuvent durer plusieurs semaines.
Celle-ci, en train de s'ouvrir, ressemble plus à une machoire de serpent qu'à un papillon... :)
Jusqu'ici, le pourpier a toujours été pour moi une petite plante grasse et rampante que l'on mange en salade. D'ailleurs je n'en ai mangé que très rarement, servi par ma mère, le souvenir que j'en ai est des tiges et feuilles gorgées d'eau avec un goût que j'avais apprécié.
Et voilà que je découvre ce week-end une potée de jolies fleurs colorées, qui poussent sur une plante grasse.
C'est du pourpier, me dit-on.
Et là ce fut la révélation, car il y a des pots de cette plante chez mon voisin et je passe tous les jours devant sans savoir ce que c'était ! Et je ne savais pas non plus que le pourpier pouvait être ornemental.
J'ai profité avec grand plaisir de la diversité des couleurs des fleurs.
Comble du bonheur (il en faut peu), j'ai pû récupérer des graines de ce pourpier ornemental (elles ressemblent à celles du pavot), et que j'ai bien l'intention de semer dès le printemps prochain.
Et encore mieux, elle se (re)sèment toutes seules, la preuve avec cette incruste dans un pot de cactus :)
Les plantes grasses étant généralement peu contraignantes, j'espère bien garnir le pied de certains arbustes de mon balcon, ou à défaut composer des jardinières colorées !
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